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Plaisir après quelques mois de mots en sommeil, de prendre un peu de temps pour partager ici, les récentes découvertes culturelles qui ont mis mes sens en émoi…

... Et pour ouvrir le bal, envie d'évoquer le livre de Saphia Wesphael, « Pour tout l’art du monde - 7 rencontres autour de la créativité » publié chez Robert Laffont.


Une enthousiasmante et captivante lecture doublée de gratitude en découvrant la jolie plume de Saphia Wesphael, autour de la question du rôle de l’art dans notre société, au fil de ses échanges passionnés avec 7 artistes autour de leurs sources d’inspiration.


Chroniqueuse poétique en Belgique, puis dans l’émission de divertissement « Clique » de Mouloud Achour diffusée sur Canal + (en clair), elle y convoquait les grands esprits d’hier et d’aujourd’hui pour vulgariser la philosophie… Saphia Wesphael est aussi connue pour sa diction particulière, et a souvent ému les invités ainsi que les téléspectateurs avec ses palpitantes chroniques lors de ses délicates prestations à l’écran.


« Pour tout l’art du monde - 7 rencontres autour de la créativité » est un livre lumineux par la couverture et les pépites qui y fleurissent. Un recueil inspirant, où les mots pétris d’émotions et de profondeur, respirent l’envie de l’auteure de partager, la beauté et l’intensité des échanges avec les artistes rencontrés (Barbara Pravi, Abd al Malik, Guillaume Canet, Juliette Fiévet, Félix Radu, Anaïs Volpé et Ibrahim Maalouf) et leurs passions solaires. Le livre, de bout en bout, fait briller le pouvoir des liens créés entre nos « humanités »…


Assurément, quelle belle Invitation à nous émerveiller, à explorer nos champs des possibles et à oser exprimer notre lumière. Des mots nous donnant envie d’habiter et de vibrer fort la vie, sans oublier de la célébrer, et de sublimer nos sensibilités en étant à l’écoute de nos fragilités…


Un précieux écrin de mots et de regards encourageant à nous éveiller à nous-mêmes, « êtres d’émotions » !

Photo du rédacteurHenitsoa

Je me souviens, je me rappelle…combien Bryan Adams, auteur-compositeur-interprète canadien, m’a conquise avec la découverte de son indémodable et entêtant tube « (everything i do) i do it for you » (titre de la bande originale du film « Robin des Bois, prince des voleurs » au début des années 90).

Je me souviens, je me rappelle…en 1991, combien son trépidant album « Waking up the neighbours » a tourné en boucle des mois durant…sans imaginer un jour, que j’aurais l’opportunité en concert, de me régaler à souhait de ses nombreuses chansons qui m’ont longtemps accompagnées…


Et que d’Emotions, en cette nuit magique du lundi 12 décembre 2022, de me retrouver en bord de scène du Dôme de Paris, vibrer « enfin » à l’écoute live des morceaux de Bryan Adams, Artiste si cher à mon cœur et à mes oreilles…


Comme il l’a fredonné dans l’un de ses titres, « ce soir (là), j’ai le droit de rêver » et quel merveilleux rêve vécu minute par minute en savourant le spectacle et l’effervescence ambiante…, toute à la fois adulte ancrée au sol et captivée, et le souvenir de l’ado, tête dans les nuages de voir un souhait inespéré se réaliser…


D’ailleurs, l’euphorie de l’instant suspendu de ces 2h de concert généreux et intense, continue d’opérer…Quelle soirée indescriptible à goûter en live au florilège de pépites émotionnelles qui m’ont charmées des années durant et quelle énergie et complicité partagées sur scène !


Dreams come true !



Photo du rédacteurHenitsoa

Envie d'évoquer « Plus que jamais », le film réalisé par Emily Atef, présenté au Festival de Cannes 2022, dans la sélection officielle d'«un certain regard ». Cette histoire nous embarque au côté d’un couple de jeunes trentenaires, Hélène (Vicky Krieps) et Matthieu (le regretté Gaspard Ulliel), qui s’aiment depuis plusieurs années et qui se retrouvent soudainement confrontés à une grave maladie.

Autant bouleversant que lumineux, ce film nous fait traverser bien des émotions avec les sentiments contradictoires qui habitent tour à tour chaque personnage. D’une angoisse perceptible dans les paroles et gestes maladroits de l’entourage amical (« personne ne sait comment faire face à cette situation-là ») à l’entêtement de Matthieu d’encourager sa bien-aimée, atteinte de fibrose pulmonaire, à s’accrocher coûte que coûte à l’espoir entretenu par l’annonce d’une possible opération qui pourrait retarder le compte à rebours de sa disparition prématurée.


A l’image des sourires et de la complicité qui rayonnent sur la belle affiche du film, au cœur de la splendide nature norvégienne apaisante, l’histoire contée respire profondément la Vie!


Le film interpelle sur la complexité des attitudes face à la mort qui est inéluctable et souligne l’importance d’écouter la volonté de celui ou celle qui s’éclipsera à l’insu de son plein gré, en invitant à avoir le courage de se dire les choses…pour vivre aussi bien que possible la fin de vie et pouvoir exprimer librement les véritables souhaits. Aussi douloureux soient-ils pour celui ou celle qui reste : « J'ai besoin de partir pour retrouver un peu de légèreté », « je veux faire ce voyage même si t'es pas d'accord ».


« Plus que jamais » est un poignant hymne poétique à la Vie, qui bouscule à fleur de peau et qui invite à s’interroger sur l’acceptation des décisions de ceux qu’on aime, animés par leur volonté propre de vibrer la vie à leur manière, alors qu’on prend pour acquis de les garder à tout prix auprès de soi. A l’exemple de Matthieu, éperdument amoureux et impuissant, qui ne peut / ne veut entendre le cri de sa femme : « Toi, tu dis que tu veux faire ta vie avec moi ! Mais moi, je peux pas ».


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